Notre-Dame-De-VieNotre-Dame-De-VieNotre-Dame-De-VieNotre-Dame-De-Vie
  • Prière
    • L’oraison – Le coeur à coeur
    • Le Carmel – Une colonne vertébrale
    • Un lieu source – Une maison de famille
  • Mission
    • Prêtres diocésains ou au service de l’Institut
    • Diversité des missions
    • Vivre la mission avec les prêtres de Notre-Dame de Vie
  • Vie Fraternelle
    • Sisters and brothers
    • Fraternité sacerdotale
    • L’histoire d’une Famille
  • Nous trouver
    • Venir à Notre Dame de Vie
    • Dans le monde …
    • Become a member
  • Activités
    • Retreat for Priests
    • Retreat for seminarians
    • Activities for the Youth
  • Latest events
  • Contact
  • English
    • Français Français
    • English English

L'histoire d'une Famille

I.        Henri Grialou, prêtre

 

De 1908 à 1913 Henri Grialou est séminariste à Rodez. Après l’expérience de la Grande Guerre, il reprend le séminaire :

“J’ai opté pour le prêtre à fond”.

Dans ses notes personnelles, il écrit alors :

“Le prêtre est un concentrateur qui doit saisir le surnaturel. Il l’assimile et le donne ainsi aux âmes, plein de vie et simplement”.

Appelé par le Christ à être prêtre avec lui, il a vécu cette vocation jusqu’au bout. Le 4 février 1922, il est ordonné prêtre à Rodez. Il s’écrie :

“Je suis prêtre, prêtre pour l’éternité !
Cette parole suffit à ma méditation.
Je la répète aujourd’hui sans me lasser, pouvant à peine y croire et y puisant toujours une impression plus profonde, un bonheur nouveau.”

Le 23 mars 1967, quatre jour avant sa mort, il affirmera avec joie et force, tout comme au soir de son ordination : “Je suis prêtre”.

II.        Carme, à la suite du prophète Elie

Le 24 février Henri Grialou, tout jeune prêtre diocésain de Rodez, entre au noviciat des Carmes à Avon (77). Il prendra le nom de Frère Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus.

« L’oraison est en quelque sorte le soleil et le centre de toutes les occupations de la journée. »

Nommé au couvent de Lille il développe la revue Carmel. A l’occasion de la canonisation de Thérèse de l’Enfant-Jésus (1925) et de la proclamation de Jean de la Croix comme Docteur de l’Eglise (1926), il prêche de nombreuses retraites. Revenant sur cette période, il dira plus tard qu’il était habité par « un désir de transmettre la lumière, la spiritualité du Carmel, de la faire vivre, de la donner ».

En 1966, il revient vers le prophète Elie, modèle pour aujourd’hui :

« Dans un monde qui a perdu le sens de Dieu, qui le perd peut-être de plus en plus, l’Institut a sa place, il a sa mission d’autant plus urgente que l’athéisme y fait plus de victimes : l’athéisme ne nous fait pas fuir, il nous appelle au contraire parce qu’il appelle un témoignage, (…) le témoignage qui affirme l’existence de Dieu. »

En 1932, avec Marie Pila, il fonde ce qui allait devenir l’Institut Notre Dame de Vie.

III.        1945 : un prêtre diocésain visite Notre-Dame de Vie, le premier

Un matin de septembre 1945, Joseph Soulié, prêtre du diocèse de Rodez, arrive à Notre-Dame de Vie. Il voudrait connaître le jeune institut féminin fondé par le Père Marie-Eugène. Ce dernier n’est pas là. C’est la première responsable, Marie Pila, qui le reçoit. Il racontera plus tard :

« Elle me fit grande impression. Elle était jeune encore, elle n’avait pas 50 ans. Elle m’expliqua la “formule” de Notre-Dame de Vie : les deux heures d’oraison, l’union de la contemplation et de l’action. Cela me saisit. »

Il ajoute :

« Au cours de l’entretien avec Mademoiselle Pila je lui fis cette réflexion : “Mais cette formule ferait bien pour les prêtres !”
Depuis lors je commençai à envisager la possibilité de faire partie de l’Institut. Et je venais assez régulièrement à Notre-Dame de Vie. »

Premier prêtre diocésain à faire un temps de solitude de six mois à Notre-Dame de Vie, il témoignera :

« Le P. Marie-Eugène nous donnait, à nous prêtres, le sens profond de notre sacerdoce et nous incitait à faire le don total de nous-mêmes.
Comme remède aux déficiences et aux maux de notre époque, il représentait la voie d’enfance de sainte Thérèse de l’EJ ».

IV.        1964 : l’heure du choix

 

Le Père Gaston Chauchard faisait partie du groupe des premiers prêtres de Notre-Dame de Vie. Il raconte :

« Le père Marie-Eugène marchait au pas de l’Esprit Saint. Il savait que l’œuvre de Dieu se fait lentement. Il enseignait l’union de l’action et de la contemplation avec cette idée que l’oraison était pour tous, même les prêtres diocésains.

Peu convaincus, certains étaient tentés de diminuer les exigences, notamment les temps d’oraison.

Il faisait un acte de confiance audacieuse, presque téméraire, en lançant ainsi des prêtres diocésains dans cette aventure.

Il ne demandait ni brillantes qualités intellectuelles ni hautes fonctions, il ne regardait pas l’âge, mais seulement qu’on vienne chercher du spirituel. »

Le 29 décembre 1964, 11 prêtres diocésains et 3 séminaristes prononcent des premiers vœux à Notre-Dame de Vie. Le P. Marie-Eugène laisse éclater sa joie :

« En ces âmes de prêtres, l’Esprit Saint et la Vierge Marie ont fait monter, depuis plusieurs années, le désir d’une consécration plus complète. Nous trouvons dans notre grâce baptismale l’obligation de tendre à la perfection”. Les prêtres la trouvent d’une façon plus intense dans le sacerdoce. »

V.        1965 : un testament au sujet des prêtres

 

Le 19 février 1965, atteint d’une grave congestion pulmonaire, le P. Marie-Eugène dicte ces mots :

« Tout prêtre, avant ou après avoir reçu son sacerdoce,

a besoin de faire une période de solitude

pour réaliser la présence vivante et agissante de l’Esprit Saint

dans l’Eglise et dans son âme,

et pour apprendre à accorder, dans la docilité, son action à celle de l’Esprit Saint.

Il doit ensuite prendre toutes dispositions pour parfaire cette docilité.

L’Institut des Prêtres de Notre-Dame de Vie veut répondre à ces besoins. »

VI.        Evangéliser sous l’action de l’Esprit Saint

Comment être missionnaire aujourd’hui ?

En 1965, à des séminaristes, le P. Marie-Eugène souligne que la première condition c’est d’être réellement sous l’action de l’Esprit Saint :

« C’est une disponibilité à l’Esprit qu’il faut créer chez nous.
Je le dis immédiatement, quand on veut faire de l’apostolat, c’est la première technique à acquérir. (…)
et c’est pour cela que nous avons institué ce que nous faisons ici, très modestement certes, mais enfin… (…)
pour faire de l’apostolat et édifier le Corps mystique du Christ, il faut être en accord avec le « Patron », c’est-à-dire l’Esprit Saint.
Non seulement être en accord avec l’Esprit Saint, mais être sous l’action de l’Esprit Saint… »

A l’occasion des 50 ans de la branche sacerdotale, pèlerinage en Terre Sainte pour fêter cet évènement.

Aujourd’hui la branche sacerdotale c’est

115 prêtres. 10 séminaristes. 13 nationalités. Dans 20 pays. 56 diocèses. 30 prêtres incardinés dans l’institut lui-même.

Notre-Dame de Vie
Le Carmel
Nos sœurs de Notre-Dame de Vie
Nos frères de Notre-Dame de Vie
Retrouvez nos vidéos
Mentions Légales - Une réalisation Com&Web Hazebrouck
  • Home
  • Activities for the Youth
  • Latest events
  • In the world …
  • Sisters and brothers
  • Become a member
  • Prayer : a heart to heart relationship with God
  • Retreat for Priests
  • (Français) P
  • Retreat for seminarians
  • Contact
  • Diversité des missions
  • Fraternité sacerdotale
  • L’histoire d’une famille
  • Le Carmel – Une colonne vertébrale
  • Mentions Légales
  • Prêtres diocésains ou au service de l’Institut
  • Un lieu source – Une maison de famille
  • Venir à Notre Dame de Vie
  • Vivre la mission avec les prêtres de Notre-Dame de Vie
    • Mission : Bénin
    • Mission : Espagne
    • Mission : France
    • Mission : Mexique
    • Mission : Pays Baltes
    • Mission : Philippines
Notre-Dame-De-Vie